Bonjour Nolwenn, vous êtes Directrice Administrative et Financière au sein du Groupe Arc, en quoi consiste votre métier ?  

Mon rôle est de sécuriser toutes les opérations d’un point de vue comptable, financier et fiscal, en veillant au respect de la réglementation qui est en évolution permanente. Je dois également assurer le financement des opérations et produire avec mon équipe le reporting pour apporter la vision actualisée de chaque programme et une vision Groupe pour faciliter la prise de décision. J’ai aussi en charge les mutations informatiques de la société.

 

Un jour, toute petite, on décide d’être DAF ?

J’ai toujours apprécié les matières scientifiques, puis je suis rentrée en prépa HEC. À la suite, j’ai intégré l’école de commerce Audencia. Ce qui m’a le plus plu, c'était la compta, la gestion et la fiscalité. Depuis toujours, je baigne dans un milieu d'entrepreneuriat, mes parents étaient chefs d’entreprise et parlaient beaucoup de gestion à la maison. Toutes ces discussions m’ont toujours passionnée.  

 

Et en sortant d’une grande école, on débute DAF ou bien il y a des étapes ? 

Après une courte première expérience, j’ai intégré LNA Santé à Nantes. J’ai particulièrement aimé la vision du dirigeant, son entreprise et ce qu’il voulait en faire. J’ai eu en charge plusieurs missions à la fois (contrôle de gestion, juridique, business plan, financements, audits  d’acquisition, montages financiers, etc), et je les quittais à mesure que l’on recrutait, c’était très formateur.

J’ai apprivoisé le milieu de la promotion immobilière chez LNA. C’est donc naturellement que j’ai candidaté au Groupe ARC en venant à Rennes, et le courant est tout de suite bien passé avec Philippe Girard, PDG du Groupe ARC. J’ai donc pris mes fonctions de DAF en 2009. 

 

Vous nous disiez tout à l’heure que la base de votre métier c’est de savoir coller à un environnement de travail très normatif et qui ne cesse de bouger, alors comment faites-vous pour updater vos compétences en permanence ? 

Il s’agit déjà de faire beaucoup de veille. La force réside aussi dans le fait de savoir s’entourer des bonnes compétences pour pouvoir répondre au mieux aux enjeux d’une opération. C’est du cousu-main, de l’artisanal ! À chaque fois, on recommence une nouvelle opération, on repart de zéro, et chacun apporte son expertise. 

 

Nous vous donnons la parole à l’occasion de la Journée de la Femme, pouvez-vous nous dire ce que cela vous évoque en tant que femme à hautes responsabilités ? 

J’ai toujours travaillé dans des environnements masculins, car le milieu de la finance attire plus d’hommes que de femmes. Depuis que j’ai débuté ma carrière, le fait que je sois une femme n’a jamais été ni un problème, ni mis en exergue. Je ne me suis jamais posé la question de ma place en tant que femme sur un poste à hautes responsabilités. 

L’avantage d’être une femme manager, c’est peut-être de manier tout à la fois fermeté et douceur dans les  messages à faire passer. 

 

On constate que dans le monde de l’entreprise, encore trop peu de femmes sont appelées à des postes à responsabilités. Quel(s) conseil(s) donneriez-vous aux jeunes femmes à hautes fonctions afin qu’elles ne doutent jamais que la place qu’elles occupent est la bonne ? 

Il faut avoir une grosse confiance en soi, il faut oser, il faut parfois penser “qu’est-ce que ferait un homme à ma place”.

 

Ah oui, vous vous sentez obligée de prendre ce parti, de résonner dans ce sens ? 

Oui, sur des actions de négociation par exemple, car ce n’est pas une chose évidente. Mais de manière générale, il faut savoir prendre l’initiative et occuper la place, sans écraser les autres. 

J’ai eu la chance d’évoluer dans des entreprises familiales dans lesquelles il n’y a pas de problèmes de pouvoir, donc globalement je n’ai pas eu à me remettre en question sur la place que j’occupais. 

Chez ARC, par exemple dans le comité de direction parisien tel qu’il existait jusqu’à présent, on était complètement à l’équilibre en termes de parité : 3 hommes et 3 femmes. Cela se re-déséquilibre un tout petit peu car Chloé Martinelli a quitté ses fonctions et c’est un homme qui prend sa place, mais c’est le fruit du hasard. On est une société qui favorise la mixité, qui recrute en fonction des compétences et non du sexe. 

 

Pour finir, quel est votre prochain challenge chez ARC ?

Continuer à participer à la croissance maîtrisée du chiffre d’affaires, à tout sécuriser pour nous-mêmes et pour nos clients, qui nous font confiance

Il y a une multitude de projets, de chantiers, qui devraient m’occuper pendant encore quelques années. Je me plais tellement dans cette société, que je vois un peu mon métier comme un jeu, c’est très ludique pour moi. Chaque jour est différent avec toutes mes missions ! 

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